Construction, aménagement, réhabilitation, logement social, services aux locataires, dans toutes ses missions, assemblia a mis en place des actions pour répondre aux problématiques de la crise climatique. Et prendre soin de son environnement. A son échelle territoriale, notre fabrique urbaine lutte pour la préservation de la planète à travers l’aménagement du territoire, la transition énergétique ou encore la biodiversité. Au fil des années, ces actions vertueuses se multiplient et démontrent la volonté d’assemblia d’être un acteur engagé et dynamique dans ce combat pour l’environnement.
Lutter contre le réchauffement climatique ? Depuis de nombreuses années, assemblia intègre cette donnée clé dans ses champs d’action. Et pour Rachid Kander, notre directeur général, la légitimité de ces actions est sans appel : « Nous avons un rôle moteur en tant qu’entreprise. Le citoyen a son rôle à jouer. Les pouvoirs publics doivent aussi prendre leur part. Mais les entreprises ne peuvent pas rester attentistes. L’inaction créerait le pire des schémas ». Pour assemblia et ses équipes, il est donc indispensable de réfléchir et d’agir : « Nous devons avancer dans un sens qui nous semble le bon. Nous nous mettons en marche avec nos propres ambitions, notre propre perception des choses. L’idée est aussi de créer un effet d’entraînement ».
Les chantiers, première sphère d’action
Favoriser des matériaux de construction biosourcés
Assemblia intègre de plus en plus de matériaux biosourcés dans ses programmes de construction. Pour marquer cet engagement, nous nous sommes inscrits dans le Pacte Fibois à l’occasion du Congrès HLM de Lyon 2022. Cette association nationale avec des déclinaisons locales regroupe les acteurs de la filière bois et promeut leur activité. A travers ce pacte, assemblia s’engage donc dans l’intégration de matériaux biosourcés dans la construction, des matériaux bas carbone issus de la biomasse, sans transformation chimique. Il s’agit du bois mais aussi des laines végétales. Pour Gaël Malacher, directeur habitat « cet engagement qui n’a aujourd’hui aucun caractère obligatoire permet à assemblia de partir devant, de montrer la voie aux autres acteurs du logement et de l’aménagement ».
Il revêt une obligation morale d’avancer et de s’intéresser à ces matériaux vertueux. Localement, assemblia a été le premier signataire de ce Pacte Fibois. Concrètement, assemblia s’est pour le moment engagé à intégrer un minimum de 10 kg/m² de matériaux biosourcés dans ses programmes, en neuf comme en réhabilitation, et jusqu’à 36 kg/m² dans 20% des programmes neufs. A ce stade, c’est une réussite. Assemblia est là dans une période d’expérimentation dont il faudra mesurer les effets réels dans 5 ans.
La première réalisation concrète de cet engagement aura lieu à Aubière, sur le site de la48, dont assemblia est l’aménageur, avec un programme de 38 logements. Ce programme bénéficiera à la fois, de l’application par anticipation de la règlementation environnementale 2025, du raccordement au réseau de chaleur urbain, et d’une quantité de matériaux biosourcés établis à 44 kg/m²SH.
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Des systèmes de chauffage plus vertueux
Se raccorder aux réseaux de chaleur urbains
Pendant 20 ans, le chauffage individuel au gaz a été largement privilégié. Les systèmes de chauffage collectif mis en place dans les années 60 et 70 avaient souvent été abandonnés à partir des années 80 et 90. Aujourd’hui, assemblia y revient car le chauffage collectif apparaît comme une façon moderne de chauffer les bâtiments et de mutualiser l’énergie. Ainsi, Gaël Malacher explique que « Dès que cela est possible, on remplace le chauffage individuel au gaz pour le remplacer par du chauffage collectif raccordé au réseau de chaleur ». Aujourd’hui, les pouvoirs publics locaux investissent massivement dans l’extension de ces réseaux de chaleur.
A Clermont-Ferrand, le principal réseau de chaleur urbain s’appelle Clauvaé. Plusieurs chaufferies sont ainsi réparties dans le secteur de Clermont. L’une d’entre elles s’alimente gratuitement en calories auprès de l’incinérateur de déchets. Assemblia, elle-même exploitante de réseaux de chaleur pour ses propres bâtiments, connecte donc son réseau avec Clauvaé. Et les premiers bâtiments commencent à être raccordés. C’est déjà le cas pour le quartier de la Fontaine-du-Bac proche de la Pardieu avec 909 logements raccordés. Et assemblia ne souhaite pas s’arrêter là : « Ce sont ensuite des milliers de logements sur le plateau Saint-Jacques qui seront chauffés via ce réseau de chaleur décarboné à 60% ».
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Aujourd’hui, assemblia est déjà le premier client du réseau Clauvaé. D’autres réseaux de chaleur sont en cours de développement sur le territoire métropolitain. Sur ces secteurs, les futures constructions seront désormais conçues dès le départ pour être raccordables à ces réseaux de chaleur.
Favoriser la chaufferie collective
Lorsque le raccordement à un réseau de chaleur n’est pas possible, assemblia favorise la chaufferie collective à l’immeuble plutôt qu’un mode de chauffage individuel. Gaël Malacher y voit un choix stratégique : « De cette manière, dès que l’on dispose d’une énergie raccordable propre, plus vertueuse et moins consommatrice de carbone, notamment en réseau de chaleur urbain, un chauffage déjà centralisé permet de prévoir cet avenir de manière plus efficace ». Dès qu’un autre mode de chauffage que le gaz passe à proximité du bâtiment, il est beaucoup plus facile de transformer tout l’immeuble. Si la chaufferie collective est plus difficile et plus coûteuse à installer, elle a donc le mérite de préserver l’avenir !
A Royat, route de Gravenoire, un programme de 32 logements, en cours de conception intègre cette dimension avec une chaufferie collective positionnée en façade sur rue. Cette chaufferie est conçue pour être convertie en station de raccordement lorsqu’un réseau de chaleur sera installé dans la rue.
Avec le réseau de chaleur comme avec la possibilité de s’y raccorder, assemblia met tout en œuvre pour décarboner le chauffage. Une dernière piste commence également à être étudiée, c’est celle de la pompe à chaleur collective qui permettrait de produire du chauffage mais également du rafraîchissement.
Préserver la nature
Une démarche de renaturation au-delà de la réglementation
Parmi les actions vertueuses mises en place, la renaturation est aussi importante. Assemblia est propriétaire de beaucoup de terrains bâtis durant les années 60 et 70. A l’époque, il y avait une forte artificialisation des sols, avec par exemple d’importants parkings en enrobé. Depuis une quinzaine d’années, assemblia a donc décidé de réaliser des opérations de résidentialisation pour, à l’origine mieux différencier l’espace public de l’espace privé au pied des immeubles. Puis, cela a donné lieu, à l’époque de l’ANRU 1, à des opérations de renaturation. Ainsi, dans les années 2008, 2009 et 2010, l’enrobé des allées ou des parkings a commencé à être enlevé.
Des arbres et des arbustes ont pu être massivement replantés pour créer des îlots de fraîcheur. Si la France impose des quantités d’espaces verts pour les constructions neuves, rien n’est imposé dans l’existant. Assemblia avec cette démarche de renaturation va plus loin que la réglementation. Gaël Malacher affirme que « l’ambition d’assemblia est de mettre le patrimoine ancien, en termes de pourcentage d’espaces verts, au même niveau que les programme neufs ».
Pour illustrer cette démarche, la résidence Saint-Jacques 3 située sur le plateau Saint-Jacques à Clermont-Ferrand est un exemple plutôt emblématique. Depuis la renaturation effectuée il y a une quinzaine d’années, les arbres y ont poussé et on se rend compte des bénéfices d’une telle démarche. Plus récemment, en plein centre du bourg médiéval de Montferrand, un parking a été décroûté pour reverdir la zone et implanter un jardin partagé inauguré il y a un peu plus d’un an. Aujourd’hui, grâce à un audit réalisé sur le sujet, nous disposons d’une feuille de route sur la renaturation et le reverdissement que nous allons devoir produire sur les prochaines années.
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Pour Saint-Jacques 3, il s’agit de 17 000 m² d’espaces arborés qui ont été créés, intégrant la plantation de plus de 130 arbres de hautes tiges de différentes essences ainsi que plusieurs milliers de plantes et arbustes. A Montferrand, c’est une surface de parking d’environ 2 000 m² qui a été transformé en jardin d’agrément intégrant la plantation de 1 500 végétaux.
Des initiatives de végétalisation ambitieuses autour des programmes neufs
En matière de programmes neufs, assemblia se conforme aux obligations imposées par la loi en ce qui concerne le pourcentage d’espaces verts. Mais elle innove et expérimente. A Cournon-d’Auvergne par exemple, une expérience est lancée dans le cadre d’un programme d’une cinquantaine de logements.
Le projet n’est encore qu’à l’étape du permis de construire mais un concept nouveau, la réalisation d’une mini-forêt urbaine, est déjà à l’étude. Les espaces verts sont souvent considérés comme coûteux en entretien, raison pour laquelle d’autres solutions sont à l’essai. Gaël Malacher explique « une mini-forêt a l’avantage d’être un écosystème qui se veut autonome, il ne nécessite ni coupe, ni taille, ni arrosage, ni aucun entretien. Cela ne génère donc aucune charge pour les locataires ». Une mini-forêt constitue ensuite un véritable poumon vert, un espace organisé avec des essences calibrées pour s’associer entre elles et s’auto-entretenir. Elle crée un îlot de chaleur et favorise également la biodiversité.
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Pour cette opération, la proportion d’espaces végétalisés en pleine terre sera de près de 30% alors que le minimum règlementaire se situe à 10%. Cette micro-forêt s’étalera sur plus de 500 m² et comportera plus de 600 végétaux, d’une cinquantaine d’essences différentes, agissant comme un climatiseur naturel, répartis autour d’une clairière.
Veiller sur la biodiversité
Certains bâtiments d’assemblia sont présents sur le territoire depuis des décennies. Ils accueillent donc tout naturellement, dans les aspérités de la maçonnerie qui se sont formées, une certaine biodiversité, avec notamment des oiseaux, des chauves-souris. Et Gaël Malacher constate que « cette biodiversité, quand vient le temps d’une rénovation des façades, il est indispensable de la protéger ». Dans le cadre d’une réhabilitation, dans le quartier de la Gauthière, au nord de Clermont, assemblia a investi beaucoup de temps dans la préservation de cette biodiversité. Un travail en partenariat avec un écologue a permis de procéder à des relevés de population et étudier leurs trajets.
Dans le même temps, un autre bailleur allait détruire un bâtiment où nichaient également ces oiseaux. C’est assemblia qui, dans une démarche de mutualisation, a proposé une solution avec des nichoirs pour l’ensemble de ces oiseaux. Ce sont des nichoirs presque invisibles, en métal, cachés derrière l’isolant des façades. C’est une démarche de co-construction avec les services de l’État en charge de la protection de l’environnement. Cette initiative est l’occasion d’une montée en compétences et donne lieu à d’autres demandes de la part de collectivités, sur des projets de logements neufs. Les espèces protégées par l’installation de ces nichoirs sont la Noctule de Leisler, la Pipistrelle de Kuhl, la Pipistrelle commune, le Choucas des tours et le Martinet à ventre blanc.
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La biodiversité est aussi pensée dans le cadre de projets de reconstruction. C’est le cas avec le quartier de la Pradelle, une ancienne cité ouvrière construite par Michelin il y a une centaine d’années et ses 160 logements. Arrivée en fin de vie, cette cité Pradelle doit être démolie pour la reconstruire. Malgré la reconstruction, assemblia va tout mettre en œuvre pour préserver la faune, la flore, toutes les espèces qui se sont installées pendant des décennies. Le projet est actuellement à l’étude.
Des logements mieux isolés
Le respect de la réglementation thermique
En France, la réglementation thermique des bâtiments a vu le jour en 1974 à la suite du premier choc pétrolier. Par la suite, différentes réglementations se sont succédé au début des années 80 puis au début des années 90, et dans les années 2000. A chaque fois, une dizaine d’années espaçaient en moyenne les réglementations, laissant le temps aux bailleurs de s’adapter aux nouvelles contraintes. Mais depuis quelques années, le rythme s’accélère : RT 2005 en 2006, RT 2012 en 2013 et désormais la réglementation environnementale RE 2020 en 2022. Gaël Malacher constate que « les bailleurs comme assemblia doivent faire preuve de beaucoup d’humilité et de résilience pour suivre l’évolution des règlementations, particulièrement celles liées à l’énergie et à l’environnement ».
Le succès des rénovations thermiques
La RE 2020 a renforcé les ambitions sur le nombre de jours caniculaires tolérés à l’intérieur des bâtiments. Si cette donnée est particulièrement prise en compte dans les constructions neuves, assemblia, dans ces dernières rénovations thermiques, a aussi accompli d’importants efforts pour offrir un meilleur confort d’été à ses locataires.
Par exemple, une réhabilitation récente de 130 logements, rue Léon Blum, a bénéficié d’une isolation thermique dite « par l’extérieur » : les façades de béton sont habillées d’un isolant périphérique qui bloque le flux de chaleur en été avant qu’il ne pénètre dans les murs. Cette isolant a, de plus, reçu un enduit extérieur de couleur claire, réfléchissant massivement les rayons du soleil. Cette technique a déjà été éprouvée par assemblia sur d’autres adresses, notamment à Saint-Jacques, et est dupliqué sur les projets en cours à la Gauthière.
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Pour chacune de ces rénovations thermiques, l’ambition d’assemblia est toujours de gagner au moins deux étiquettes sur le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Désormais, cette étiquette cumule la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre, il n’est donc plus uniquement question d’isolation ou de chauffage mais également de diminution de l’empreinte carbone du bâtiment, dans ses composants comme dans son exploitation.
Développer les énergies renouvelables
Faire rayonner le photovoltaïque
S’il y a une initiative remarquable à signaler en matière de respect de l’environnement et de lutte contre le dérèglement climatique, c’est aussi l’installation d’ombrières photovoltaïques. C’est la raison d’être de la société Ombrières d’Auvergne, qui installe et exploite ses structures productrices d’énergie. Assemblia accompagne ainsi les collectivités et partenaires de son territoire dans la production d’énergie décarbonée ou bas carbone.
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Ces installations ont été déployées sur des sites déjà imperméabilisés, il s’agit majoritairement d’ombrières de parking sur des terrains publics mis à disposition par les collectivités locales, mais aussi au-dessus de terrains de tennis et de boulodromes. A très court terme, Ombrières d’Auvergne va proposer la vente de l’électricité en autoconsommation collective ; cela peut s’adresser tant aux entreprises, aux commerces, aux associations aux collectivités mais à terme aussi aux particuliers.
Pour créer la société « Les Ombrières d’Auvergne », assemblia s’est notamment rapprochée de l’entreprise See You Sun, société rennaise, spécialiste de l’énergie renouvelable. En juin 2024, 5 nouvelles ombrières ont par exemple été installées, cette fois dans la commune de Vallon-en-Sully dans l’Allier, sur le parking d’un complexe sportif. D’ici 2 ans, ce seront donc plus de 50 ombrières qui grâce à notre SEM feront rayonner le photovoltaïque en Auvergne !
Des réalisations références
L’écoquartier de Trémonteix
En Auvergne, Trémonteix est aujourd’hui un des seuls quartiers labellisés ÉcoQuartier. C’est une référence vertueuse et très intéressante puisqu’elle ne concerne pas uniquement le bâti, mais également la gestion des eaux, la biodiversité ou encore les transports. Avec Trémonteix, assemblia a acquis une expertise qui doit être valorisée en matière d’aménagement parfaitement intégré et respectueux de son environnement.
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Avec plus de 300 logements déjà construits et 320 supplémentaires en projet, c’est aujourd’hui environ 1000 habitants qui vivent dans l’écoquartier de Trémonteix. Depuis le début de l’aménagement en 2010, tout a été pensé pour favoriser le développement durable. Le quartier propose notamment un coût foncier maîtrisé des loyers, des dessertes régulières en transports en commun, des stationnements en pavés enherbés, des bâtiments en bois, et une isolation écologique, des espaces verts et une zone sportive ouverts à tous. Avec un investissement total de 120M € sur 15 ans, Trémonteix met en avant mixité sociale et écocitoyenneté, reflétant notre vision durable de l’urbanisme.
Les municipalités dont assemblia a besoin pour bâtir ce type de projet y sont nécessairement sensibles. L’écoquartier de Trémonteix pourraient ainsi inspirer certaines communes. Assemblia pourrait même prochainement s’intégrer dans un projet d’écobourg avec une soixantaine de logements, quelques commerces, un espace public et des liaisons douces, c’est-à-dire toutes les caractéristiques de l’écoquartier.
Le chantier de déconstruction de la Muraille de Chine
Lorsqu’assemblia procède à des démolitions, nous effectuons des diagnostics préalables « déchets ». De cette manière, on détermine ce qui pourra être sauvé, recyclé, réemployé. Des associations locales sont sollicitées pour accompagner cette démarche et favoriser le réemploi. Cette manière de procéder avait été par exemple concrétisée au moment de la déconstruction d’un bâtiment de l’avenue Winston Churchill sur le plateau Saint-Jacques en 2020. Des fenêtres avaient alors été recyclées.
Avec la Muraille de Chine de Clermont-Ferrand, ce fut un chantier d’une toute autre ampleur, avec cette fois, beaucoup de gravats recyclés. Avec la destruction de cette barre emblématique longue de 320 mètres et haute de 40 mètres, ce sont 40 000 tonnes de béton qui ont été évacués dont 12 000 tonnes ont été réutilisées sur place. Les 28 000 tonnes restantes ont été concassées pour être valorisées sur d’autres chantiers. Cette pratique vertueuse est devenue une pratique récurrente chez assemblia.
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