Ca y est, novembre est là, nous sommes passés à l’heure d’hiver, la nuit arrive de plus en plus tôt, dès la fin d’après-midi. Dans cette ambiance particulière, qui nous plonge dans l’obscurité et parfois le brouillard, Maxime Fraisse a vu un ballet de fantômes dans la ville. Le photographe clermontois a alors eu l’idée de photographier ces fantômes en pose longue…
« J’ai repéré des lieux (tous à Clermont-Ferrand) où l’éclairage et le cadre me plaisaient, j’ai pris un petit appareil argentique, pour rester discret et ne pas perturber les passants. Puis j’ai attendu les fantômes et je les ai photographiés en pose longue, afin qu’ils soient flous », nous explique-t-il. « Ensuite je rentrais chez moi développer les photos. Parfois c’était totalement raté et parfois ça fonctionnait. »
En résulte cette série de 16 photos en noir et blanc, prises sur le vif.
Maxime Fraisse est photographe clermontois depuis une vingtaine d’années. Depuis 2017, il vit de ses photos-reportages, qu’il vend, via une agence de presse*. Ses domaines de prédilection : le monde agricole, l’Armée, le milieu hospitalier, le skateboard et le tatouage…
« Je vais là où ma sensibilité me porte. Mon appareil photo est une excuse pour pousser des portes, pour découvrir de nouvelles choses, avec mon regard de gamin émerveillé de tout. »
En parallèle, dès qu’il le peut, il se consacre à sa création artistique. Comme ici avec « Fantômes sur la ville ».
A découvrir jusqu’au 3 janvier 2025